Officiële reacties



Enkele voorbeelden van officiële uitspraken



In aanloop naar het bezoek van de PTI delegatie richt de heer Samba Ba, verantwoordelijke van de schoolinspectie voor het algemeen vormend middelbaar onderwijs in het departement Thiès, een brief aan de heer Daouda Diouf, directeur van het CEM in Keur Moussa. Hij schrijft: 



La hiérarchie est largement informée de la prochaine visite au CEM Keur Moussa de vos amis Belges, dans le cadre d’un partenariat dynamique Sénégalo-Belge. Nous nous réjouissons d’une telle initiative que nous encourageons et saluons.



Tijdens de openingsplechtigheid van het «Foyer Scolaire» in Keur Moussa houdt de PTI delegatie een toespraak, die achteraf door de Senegalese leerlingen in de Franse les wordt besproken. Claire Vander Veken neemt het woord:

Chers amis,
C’est pour moi un grand honneur de pouvoir m’adresser à vous, et c’est surtout un moment de grande émotion.
Je tiens d’abord à saluer tous les Sénégalais qui nous ont reçus avec tant de gentillesse. La chaleur de votre accueil est vraiment extraordinaire. Notre partenariat entre le collège de Keur Moussa et notre établissement scolaire en Belgique n’aurait jamais pu se faire sans l’engagement inconditionnel du principal, monsieur Daouda Diouf, et de son équipe pédagogique. Monsieur Diouf et son équipe ont eux-mêmes été portés par l’enthousiasme de leurs apprenants, et leurs apprenants à leur tour ont été soutenus par leurs parents.
« Ensemble pour former des citoyens de qualité », voilà la devise de votre collège. Voilà aussi ce qui porte notre projet de partenariat : « Ensemble, jeunes Sénégalais et jeunes Belges, ensemble pour devenir des citoyens du monde ». La valeur de notre partenariat réside à la fois dans nos différences et dans nos aspirations communes. Ce sont nos différences qui permettent l’enrichissement mutuel. Nous ne sommes certes pas identiques, mais nous sommes égaux dans l’action. Nous ne jugeons pas l’autre, mais nous agissons à ses côtés. C’est cette motivation à agir avec l’autre, pour l’autre, qui permet à chaque individu de progresser dans la vie.
J’espère du fond du cœur que les jeunes de Keur Moussa, encouragés par leurs parents, leurs enseignants et encadreurs, leur principal monsieur Daouda Diouf, sauront saisir les chances qui leur sont offertes, car c’est véritablement une chance d’avoir accès aux études. Je souhaite qu’ils se servent un jour du savoir acquis entre ces murs, et peut-être même au-delà, pour faire avancer leur pays, le Sénégal, dans le sens d’un avenir toujours meilleur.
Vive le Sénégal ! Vive la Belgique !


Na afloop van ons bezoek schrijft de heer Mamadou Ndao, leraar aan het CEM van Keur Moussa, een positief evaluatieverslag. Hierin staat:

Au terme de ce séjour, tous les vingt-quatre apprenants du CEM de Keur Moussa qui correspondent régulièrement avec leurs amis Belges n’ont pas manqué d’exprimer leur sentiment de satisfaction. Ils ont à l’unanimité apprécié la qualité des échanges, l’atmosphère détendue des entretiens, la convivialité autour des repas …
(…) En perspectives, tous les apprenants du CEM de Keur Moussa correspondant régulièrement avec les amis Belges ont formulé le souhait de séjourner en Belgique, à l’image de leur correspondants Belges à Keur Moussa car disent-ils, la coopération est également synonyme de mouvement et que ce mouvement ne doit pas être unilatéral ; d’où l’appel qu’ils lancent aux autorités académiques et à toutes les bonnes volontés afin qu’ils réalisent ce vœu.

In de dankbrief van de heer Aboubacar Sadikh Sèye, leraar aan het CEM van Rufisque en projectcoördinator in die school, lezen we:

Je commencerais tout d’abord par vous remercier du fond du cœur pour la visite que vous avez effectuée dans notre collège qui, non seulement nous a beaucoup honorés mais aussi a contribué à faire de notre établissement scolaire une référence réelle pour le travail, l’échange, le dialogue et l’ouverture aux autres civilisations. Votre générosité, votre engagement soutenu à façonner de nouveaux types de citoyens du monde par le brassage des cultures , le respect et la compréhension de l’autre malgré nos différences, votre désir ardent d’aller vers l’autre, de le connaître afin de lui apporter un soutien, tout ceci constitue autant d’éléments et de gestes qui nous réconfortent et auxquels nous sommes extrêmement sensibles.
Nous souhaiterions nous aussi nous lancer dans la même dynamique en effectuant le même voyage en Belgique pour mieux nous imprégner des réalités du pays, échanger nos expériences sur le plan pédagogique et éventuellement apprendre votre langue par un bain linguistique ou tout autre moyen.

Ook het bezoek van de Senegalese delegatie aan het PTI Eeklo geeft aanleiding tot enthousiaste reacties. Mevrouw Sigrid Minne, lerares Engels, schrijft een positief evaluatieverslag over de lessen van haar Senegalese collega's:

Senegalese teachers @ PTI Eeklo !
On Wednesday 23 April 2014, I was very honoured to welcome our Senegalese colleagues in my lessons. I had invited them to teach my students of 4IW (Industrial Sciences, 7 students), 4EE (Electricity-Electronics, 5 students) and 4EM (Electro Mechanics, 16 students), all boys aged 15-16.
I observed their teaching practice and here are some reflections.
(...)
Mr. Seye started his lesson by asking the students: ‘Do you need money? Do you think money is important?’ This was a good way to introduce the legend that followed. He told the students a legend called ‘A family fortune’, a story of someone who won the lottery. However, Mr. Seye only told them the beginning of the story. Afterwards, he asked them how they would spend the money. After that, the students wrote about how they thought the story would end. Finally, Mr. Seye read the real ending and discussed it with the students.
In Mr. Diop’s lesson, the students learned about the legend of ‘Soundiata’s birth’. They received a copy of only the first part of the legend. They read the text in silence and Mr. Diop asked questions to several students to check if they understood the content of the story. Several difficult words were explained and I noticed that Mr. Diop was very skillful in using humor in his lesson.
Then the students had to sit in small groups to discuss how the legend would end. Different groups informed the rest of the class about their endings and they discussed it. Finally, Mr. Diop gave them a second copy with pictures that showed the end of the story of Soundiata’s birth. The students read the sentences below and matched them to the pictures. They compared their personal opinions on how the story would end to the real ending.
(...)
The students were obviously very interested in the Senegalese legends. Both teachers immediately captured the students’ attention by asking well-thought-out questions. They also used clear examples to make difficult words easy to understand and they helped students to think critically. They were clear in giving instructions and explaining what was expected on the assignments. They provided for a friendly and positive classroom environment and made several supportive statements to the students, who learned a lot about Senegalese and African culture. They learned about differences but also about similarities.
Afterwards, the Senegalese teachers concluded that interaction between teacher and students is quite easy in our small classes. They were also satisfied with the discipline of our students.
I really think this was an interesting and educative experience, both for my students and myself.

De heer Daouda Diouf, directeur van het CEM in Keur Moussa, richt dankbrieven aan alle officiële instanties die de Senegalese delegatie hebben ontvangen: de heer Eddy Couckuyt, gedeputeerde voor ontwikkelingssamenwerking bij de Provincie Oost-Vlaanderen, de heer Koen Loete, burgemeester van Eeklo, de heer Dany Vandecasteele, directeur van het PTI Eeklo, en de heer Pieter-Jan De Marez, vertegenwoordiger van VVOB Scholenbanden. In zijn brief aan de schoolinspectie voor het algemeen vormend middelbaar onderwijs in het departement Thiès schrijft directeur Diouf de volgende opmerkingen:

Sur le plan pédagogique, beaucoup d'acquis ont attiré l'attention de la délégation sénégalaise:
- l'organisation du travail au sein de l'établissement scolaire est tellement huilée qu'il n'y a jamais de perte de temps. Aucun élève ne reste sans s'occuper et sans être pris en charge.
- l'apprentissage d'un métier dès l'âge de 12 ans est une réalité. A 18 ans, le jeune maîtrise déjà un métier et a la possibilité d'intégrer le circuit professionnel.
- le système de remplacement qui permet de prévoir tout dysfonctionnement et toute éventualité de perte de temps. L'élève ne perd aucune heure de travail. Le professeur titulaire peut être remplacé chaque fois que la nécessité se fait sentir. L'essentiel est que le programme est bien défini et n'admet aucune rupture.
Le système de remplacement sauve le quantum horaire en Belgique.
- La volonté affichée de récupérer et de réintégrer les jeunes en difficulté scolaire dans le circuit professionnel.
Personne n'est laissé en rade par le système. Pas de jeune personne qui déambule dans les rues. Les jeunes qui ont des difficultés scolaires sont pris en charge par un programme spécial et souvent individualisé. L'adulte peut être formé, changer de métier ou renforcer ses capacités.
Le Centre de Formation Continue et le Centre de Formation en Alternance bien intégrés dans l'établissement scolaire vont sensiblement dans le même sens.
- La recherche permanente de la performance et de l'adéquation formation-emploi en rapport avec les réalités de l'entreprise et les progrès scientifiques. Les entreprises peuvent faire leur commande de formation pour s'adapter aux nouvelles réalités.
- L'importance accordée à la communication à travers l'études des langues et des nouvelles technologies. L'ordinateur, le tableau interactif, le génie électrique... restent au coeur du processus pédagogique.
- La journée portes-ouvertes bien organisée par le PTI d'Eeklo nous a permis de constater toute l'importance de la formation professionnelle dans le développement économique et social de la Belgique.




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